Boismortier, J. B. de (1689-1755)

Boismortier__J.__49145f5bbaa90.jpgBoismortier__J.__49145f5bbaa90.jpg

Sonata Tertia, opus 50, N-¦3 pour basson et basse. Réalisation de la basse continue: Jean-Louis Petit
Verkaufspreis24,50 €
Grundpreis22,90 €
Steuerbetrag1,60 €

Lieferung schnellstmöglich

Preloader

EVB 2821                                   Spielpartitur & Stimmen

Boismortier, J. B. de (1689 - 1755)

Sonata Tertia, opus 50, N-¦3 pour basson et basse.
Réalisation de la basse continue: Jean-Louis Petit

Joseph Bodin de Boismortier est né à Thionville le 23 décembre 1689 et mort à Roissy en Brie le 28 octobre 1755. Il vécut à Thionville puis à Metz jusqu'en 1713, puis pendant dix ans à Perpignan. (Certains commentateurs le disent de ce fait lorrain et catalan !) En 1724 il est à Paris et obtient le privilège du Roy pour imprimer sa musique, ce qu'il fera jusqu'en 1747 et cela lui rapportera beaucoup d'argent.

Si l'on considère que chacun de ses numéros d'opus comprend généralement 6 sonates ou concerti écrits pour un instrument ou un groupe d'instruments donnés, son catalogue d'un peu plus de cent numéros d'opus représente donc une production globale d'environ cinq cent œuvres.

Une grande partie de ces œuvres est consacrée à la flüte (seule ou en groupe), instrument dont il écrira aussi une méthode (perdue). Mais tous les instruments de l'époque figurent à son catalogue : violon, viole, violoncelle, hautbois, musette, vielle, flûte à bec et clavecin nommément désigné comme tel hors basse continue. Quelques œuvres font appel au cor et à la trompette ; la voix est bien représentée par des cantates et de nombreux « airs à boire », (15 recueils)genre très en vogue à l'époque, dans lequel se sont illustrés les plus grands, Lully, Rameau, Couperin, Campra, etc...

Malheureusement une grande partie de ces oeuvres a été perdue.

Dans cette production foisonnante, que l'auteur, pour parer aux critiques de facilité dont il a fait l'objet, dit avoir écrite « pour gagner de l'argent », ce qui est un argument irréfutable pour couper court à toute discussion esthétique, le basson tient une place non négligeable. Il figure, nommément indiqué, dans les op. 14, 26, 37, 40, 50, 66, 74, 78, sans compter les œuvres où il est possible de le reconnaître sous la dénomination de « autre instrument ».

La présente sonate est extraite des six sonates opus 50. Cet opus 50 est indiqué comme pouvant être joué sur le violoncelle, sur la viole ou sur le basson. Certaines de ces sonates sont plus aptes que les autres à s'adapter au jeu du basson plutôt qu'à celui du violoncelle, c'est le cas de la troisième que nous avons choisie, dont les quatre mouvements : Moderato (Allemande), Courante, Aria, Menuet (Air varié) représentent, dans la forme comme dans le langage, une transition entre la suite baroque (généralement composée d'au moins six mouvements de danse) et la sonate classique qui se réduira à trois mouvements. Boismortier est en cela dans la lignée des Blavet, Loeillet, Naudot.

Le quatrième mouvement de cette sonate, intitulé « menuet », est composé du menuet proprement dit suivi de quatre variations. Selon la coutume de l'époque, que l'on trouve explicitée dans de nombreuses œuvres, j'ai indiqué et développé la « petite reprise » de la fin qui donne à ce dernier mouvement un caractère véritablement conclusif.

Paris, Juin 2008, Jean-Louis Petit

Es gibt noch keine Rezensionen für dieses Produkt.

Footer
Copyright © 2016 Egge-Verlag - Coblenz am Rhein. Alle Rechte vorbehalten.