Beschreibung

EVB 3303                    Partitur & Stimmen

Duvernois, M. (*1967)

Petit-Indien

Märchen für 2 Oboen, 2 Fagott, Sprecher

Marc Duvernois (*1967) Après des études de basson moderne au CNSM de Lyon, il s'oriente vers la pratique des instruments historiques en poursuivant ses études au Centre de Musique Ancienne de Genève. Il devient alors un artiste régulièrement appelé par les principaux ensembles européens spécialisés comme Le Parlement de musique, Les Musiciens du Louvre, Le Collegium Vocale de Gand, Le Ricercar consort ...

Artiste éclectique, il participe également pendant dix ans aux activités de l'ensemble 2E2M, ce qui lui permet d'enregistrer en soliste Scintillante de Paul Méfano pour basson et dispositif ou de participer à des créations de théâtre musical comme Zoo musique au Théâtre des Amandiers ou Le jeu d'Adam(d'Adam de la Halle) à la Comédie Française.

En liaison avec ces expériences scéniques, il s'intéresse au rapport musique/voix parlée en travaillant l'improvisation musicale pour un spectacle de contes (Savoie 2003/2004) et en composant Les animaux de tout le monde, recueil de pièces pédagogiques pour claveciniste-récitant sur des poèmes de Jacques Roubaud; Petit Indien, conte pour récitant, deux hautbois et deux bassons.

Titulaire du Certificat d'Aptitude à l'enseignement, Marc Duvernois est, depuis septembre 2006, professeur de basson moderne et ancien, d'anche double renaissance et de musique de chambre au conservatoire d'Aix en Provence.

Petit-Indien

Ce conte a été écrit en 2010 en vue de créer un spectacle pour des animations scolaires à destination de classes primaires.

Mes objectifs étaient de faire participer des élèves des classes de hautbois et de basson, ayant entre 2 et 4 années de pratique instrumentale, afin qu'ils jouent devant ceux de leur âge, d'une part, et, d'autre part, d'imaginer une accroche imagée propre à engager un dialogue avec des élèves de 6 à 11 ans.

C'est pourquoi j'ai choisi d'écrire un texte à la manière d'un conte traditionnel dont les 3 épreuves sont basées sur la découverte d'éléments organologiques propres à nos instruments.

La musique se limite volontairement à des intermèdes musicaux soulignant les principales articulations structurelles du texte. Les pièces sont courtes, modales, dans un style na+»f semblable à celui du texte.

Il fallait que des élèves de 8 à 10 ans puissent encha+«ner aisément ce spectacle, parfois deux fois dans la matinée. La lecture du texte crée des plages de repos entre les neuf pièces musicales composant ce conte.

Je remercie tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet :

- Tout d'abord Mireille Lombard, professeur de hautbois au conservatoire d'Aix-en-Provence, qui a accepté de me suivre dans ce projet, et a mené une grande partie du travail instrumental collectif avec les élèves. Je la remercie doublement, pour ses nombreuses suggestions en fonction des notes prises les deux années o+¦ nous avons monté ce conte avec deux équipes différentes et pour m'avoir soumis des propositions de corrections en vue de cette édition;

- Patrice, le conteur, qui m'a suggéré des corrections d'ordre littéraire;

- Ainsi que les enfants, Adrian, Aénor, Clara, Félicie, Flora, Marie, Victor et Vincent, qui ont eu c+ôur à donner le meilleur d'eux-mêmes lors des représentations.

Notes sur l'édition :

- Les nuances ont volontairement été réduites à une simple graduation: doux, moyen et fort, ce que l'on peut demander à des élèves de cet âge. Chacun est libre de les suivre ou de les retravailler en fonction des « forces en présence ». J'ai parfois distingué la partie chantante des parties d'accompagnement en la graduant plus fort que les parties d'accompagnement.

- Les articulations (liaisons) sont souvent plus des indications de phrasé donnant la direction des phrases que des éléments techniques à réaliser impérativement. Là encore, chacun fera en fonction des qualités de son équipe d'élèves.

Des respirations ont été indiquées dans certains morceaux. Dans le cadre de notes répétées (par exdans "La Fuite", "La course du Puma"), si besoin est,on peut supprimer la dernière croche de la mesure pour laisser le temps à l'élève de reprendre son souffle.

Marc Duvernois, Février 2013