Bozza, Eugène (1905-1991)


Fughette - Sicilienne - Rigaudon (1933)
pour Hautbois, Clarinette en Si bémol, Basson
Verkaufspreis25,00 €
Grundpreis23,36 €
Steuerbetrag1,64 €


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EVB 4221                             Partitur & Stimmen

Bozza, Eugène (1905 - 1991)
Fughette - Sicilienne - Rigaudon (1933)
pour Hautbois, Clarinette en Sib, Basson

 

Eugène Bozza
wurde 1905 in Nizza als Sohn eines italienischen Geigers und einer französischen Mutter geboren.
Nachdem Eugène während des ersten Weltkrieges als Wunderkind in Rom Violine studiert hatte und dort als 14-jähriger einen Abschluss an der Accademia Nazionale di Santa Cecilia erhalten hatte, kam er 1922 nach Paris und studierte 2 Jahre am dortigen Conservatoire Violine bei Edouard Nadaud.
Mit einem Premier Prix in der Tasche wurde er mit 20 Jahren Konzertmeister des Orchestre Pasdeloup und unternahm mit diesem Orchester sowie als Solist Tournéen durch ganz Europa. Alles schien auf eine große Karriere als Geigenvirtuose hinzudeuten.
Mit 25 Jahren kehrte Bozza aber ans Conservatoire zurück. Zum Erstaunen aller seiner Kollegen brach er seine Karriere als Geiger ab - seine Frau führte es darauf zurück, dass er unter zu starkem Lampenfieber litt - und schrieb sich in die Dirigier-Klasse von Henri Rabaud ein.
Nach nur einem Jahr erhielt er auch in diesem Fach einen Premier Prix des Conservatoire und wurde sofort als Dirigent der „Ballet Russes de Monte Carlo“, der Nachfolgeorganisation der berühmten „Ballet russes“ von Djagilew, eingestellt.
Aber auch hier hielt er es nicht lange aus, er kam 1932, zehn Jahre nachdem er dort zum Geigenstudium hingezogen war, zum dritten Mal nach Paris und studierte bei Henri Büsser in dessen Kompositionsklasse. Auch in diesem Fach erhielt er einen Premier Prix (1934).
Nicht nur die Kommission des Conservatoire war von Bozza als Komponisten begeistert, er erhielt im selben Jahr ebenfalls den sehr begehrten Premier „Grand Prix de Rome“, eine Auszeichnung mit der, neben einem enormen Prestige, auch ein langjähriger Aufenthalt in der Villa Medicis in Rom einherging.
Obwohl Bozza nach seiner Rückkehr aus Rom zunächst für 10 Jahre Dirigent der Opéra Comique geworden ist, sah er seine künstlerische Erfüllung eher als Komponist und kündigte auch diese Anstellung um sich mehr dem Komponieren widmen zu können.

Die Aufarbeitung seines Oeuvres hat gerade erst begonnen, erst im Jahre 2020 hat Lois Kuyper-Rushing in seinem Buch „A Thematic Index of Works by Eugene Bozza“ ein umfassendes Werkverzeichnis mit Werknummern aufgestellt.
Wie nahezu alle französischen Komponisten der Zeit zwischen den Weltkriegen, wurde auch Bozza durch den ca. 1970 erfolgten Paradigmenwechsel in der französischen Kulturszene, befördert von Georges Pompidou auf politischer und Pierre Boulez auf musikalischer Ebene, mit einer Art „Bann“ belegt und als „Irrtum der Musikgeschichte“ abgestempelt.
Eine differenziertere und genauere Beurteilung des Werkes dieser vielen und so unterschiedlichen Komponisten hat gerade erst begonnen und wird sicherlich noch einige Jahre brauchen. Es werden in nächster Zeit auf jeden Fall erfreulicherweise noch sehr viele heute noch unbekannte Werke aus dieser Zeit wieder ans Tages- und Bühnenlicht gebracht werden.

Das hier vorliegende Werk trägt bei Kuyper-Rushing die Werknummer KR 10A und 10B, da es einmal handschriftlich und einmal als Druck im erloschenen Verlag Ricard vorliegt. Der vollständige Titel ist: Fughette – Sicilienne – Rigaudon, A Messieurs Morel, Lefebvre, Oubradous (Trio d'anches de Paris).
Bozza hat dieses kleine Werk 1933, also noch als Kompositionsstudent, komponiert und dafür 1934, bevor er den Rom-Preis erhielt, für dieses Trio den „Prix Halphen“, gestiftet von der Witwe Fernand Halphens im Andenken an ihren jung verstorbenen Ehemann und Geigenvirtuosen, erhalten.

Die Uraufführung fand am 11. Februar 1934 in einem Konzert der Société National de Musique durch den Widmungsträger, dem „Trio d'Anches de Paris“, statt.

Im ersten Satz, einer kleinen Fuge, erkennt man neben der virtuosen Kontrapunktik auch den schalkhaften Charakter Eugène Bozzas:
Nach einer Weile verändert er das Eingangsthema ganz unmerklich zu einem B-A-C-H – Motiv; das ist mehr als ein Augenzwinkern, das ist tatsächlich ein ganz typisches Merkmal seiner Musik, unprätentiös und äußerst virtuos.
Bevor er im abschließenden Rigaudon den drei Herren des „Trio d'Anches de Paris“ ausgiebig Gelegenheit geboten hat, ihre Virtuosität unter Beweis zu stellen, setzt Bozza ein ätherisch verträumtes Siziliano, ganz so, als wollte er damit den skurrilen Charakter der Fuge abmildern und das Werk in ruhige Bahnen lenken.

Das Werk wurde vom Trio Lézard aufgenommen und auf der 2022 erschienenen CD „Le Tango des Fratellini“ bei Coviello Classics veröffentlicht.

Stéphane Egeling, Aachen, im Oktober 2022

Eugène Bozza
est né à Nice en 1905 d'un père violoniste italien et d'une mère française.
Après avoir étudié le violon à Rome pendant la Première Guerre mondiale et obtenu un diplôme de l'Accademia Nazionale di Santa Cecilia à l'âge de 14 ans, Eugène arrive à Paris en 1922 et étudie le violon pendant deux ans au Conservatoire avec Edouard Nadaud.
Avec un Premier Prix en poche, il devient à 20 ans premier violon solo de l'Orchestre Pasdeloup et effectue des tournées dans toute l'Europe avec cet orchestre et en tant que soliste. Tout semblait indiquer une grande carrière de violoniste virtuose.
Mais à 25 ans, Bozza retourna au Conservatoire. Au grand étonnement de tous ses collègues, il interrompit sa carrière de violoniste - sa femme attribua cette décision au fait qu'il souffrait d'un trop grand trac - et s'inscrivit dans la classe de direction d'Henri Rabaud.
Au bout d'un an seulement, il obtient également un Premier Prix du Conservatoire dans cette discipline et est immédiatement engagé comme chef d'orchestre des "Ballet russes de Monte-Carlo", l'organisation qui a succédé aux célèbres "Ballets russes" de Djagilev.
Mais là encore, il ne tint pas longtemps et vint à Paris pour la troisième fois, en 1932, dix ans après s'y être installé pour étudier le violon, et étudia avec Henri Büsser dans sa classe de composition. Il obtint également un Premier Prix dans cette discipline (1934).
La commission du Conservatoire n'est pas la seule à être enthousiasmée par Bozza en tant que compositeur, il obtient également la même année le très convoité Premier "Grand Prix de Rome", une distinction qui, outre un énorme prestige, s'accompagne d'un long séjour à la Villa Medicis à Rome.
Bien qu'à son retour de Rome, Bozza soit d'abord devenu chef d'orchestre de l'Opéra Comique pendant dix ans, il considérait que son épanouissement artistique passait plutôt par la composition et il a également quitté cet emploi pour pouvoir se consacrer davantage à la composition.

La mise à jour de son œuvre ne fait que commencer; ce n'est qu'en 2020 que Lois Kuyper-Rushing a établi un catalogue complet des œuvres avec leurs numéros dans son livre "A Thematic Index of Works by Eugene Bozza".
Comme presque tous les compositeurs français de l'entre-deux-guerres, Bozza a été frappé d'une sorte de "bannissement" par le changement de paradigme intervenu vers 1970 sur la scène culturelle française, encouragé par Georges Pompidou sur le plan politique et Pierre Boulez
sur le plan musical, et étiqueté comme "erreur de l'histoire de la musique".
Une évaluation plus nuancée et plus précise de l'œuvre de ces nombreux et si différents compositeurs ne fait que commencer et prendra certainement encore quelques années.
Quoi qu'il en soit, de très nombreuses œuvres de cette époque, encore inconnues aujourd'hui, vont heureusement être remises en lumière dans un avenir proche.

L'œuvre présentée ici porte chez Kuyper-Rushing les numéros d'œuvre KR 10A et 10B, car elle est disponible une fois sous forme manuscrite et une fois sous forme imprimée aux éditions Ricard, aujourd'hui disparues. Le titre complet est : Fughette - Sicilienne - Rigaudon, A Messieurs Morel, Lefebvre, Oubradous (Trio d'Anches de Paris).
Bozza a composé cette petite œuvre en 1933, alors qu'il était encore étudiant en composition,
et a reçu en 1934, avant de recevoir le Prix de Rome, le "Prix Halphen" pour ce trio, prix offert par la veuve de Fernand Halphen à la mémoire de son mari violoniste virtuose, décédé jeune.
La première de ce Trio (par le dédicataire, le "Trio d'Anches de Paris") eut lieu le 11 février 1934 lors d'un concert de la Société Nationale de Musique.

Dans le premier mouvement, une petite fugue, on reconnaît, outre le contrepoint virtuose, le caractère espiègle d'Eugène Bozza : Au bout d'un moment, il change imperceptiblement le thème d'introduction en un motif B-A-C-H ; c'est plus qu'un clin d'œil, c'est en fait une caractéristique typique de sa musique,
sans prétention et extrêmement virtuose.
Avant de donner à ces trois messieurs du "Trio d'Anches de Paris" l'occasion de démontrer leur virtuosité dans le Rigaudon final, Bozza place une Sicilienne éthérée et rêveuse, comme s'il voulait ainsi atténuer le caractère bizarre de la fugue et orienter l'œuvre vers des voies plus sereines.

L'œuvre a été enregistrée par le Trio Lézard et publiée sur le CD "Le Tango des Fratellini", paru en 2022 chez Coviello Classics.

Stéphane Egeling, Aix-la-Chapelle, octobre 2022

 

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